« Sam fait rouler », ce nom vous parle ? Comme nous, vous suivez peut-être depuis le début ce projet, derrière lequel se cache Samuel Marie. Tétraplégique depuis l’âge de 20 ans suite à un accident du travail, ce jeune homme a la bougeotte et la soif de découvrir notre planète et ses merveilles.
Après 30 opérations et 4 années de rééducation, l’heure est venue pour Sam de repartir de plus belle ! Il fait aménager un van selon les besoins liés à son handicap et en route pour l’aventure !
Une aventure riche de rencontres et d’émerveillement, portée par l’engouement fabuleux qui se greffe à son projet, et qu’il nous partage dans son roman « Avance, bordel ! », paru aux éditions Dunot en septembre 2019.
J’ai adoré ce livre et cela a été un plaisir d’interviewer Sam pour notre blog, ainsi qu’Emmanuelle Dal’secco, journaliste avec laquelle il a co-écrit son livre, et Michèle-Amélie Favre, consultante pour le projet Sam fait rouler. Merci à tous les trois de nous avoir livré leurs ressentis et confidences au sujet de ce handi roadtrip en fauteuil roulant hors du commun !
1. Interview de Samuel Marie, auteur du livre « Avance, bordel ! », le handi roadtrip en fauteuil roulant
Hello Sam !
Nous suivons ton projet « Sam fait rouler » avec intérêt depuis 2017 sur les réseaux sociaux. Pourtant, en commençant la lecture de ton livre, j’ai eu l’impression de te redécouvrir ! Quelle surprise de lire que tu étais un enfant hyperactif, ceci dès l’âge de deux ans, et que tu as grandi avec cette casquette de gentil rebelle ! En même temps, cela explique bien celui que tu es devenu ! « La mère », comme tu aimes l’appeler dans le livre, t’a aidé à retranscrire les souvenirs de ton jeune âge ?!
Sam : Merci à vous d’avoir pris le temps de lire le livre et de proposer cet échange. Effectivement, j’ai peu de souvenirs de la petite enfance et ma mère m’a beaucoup aidé à me rappeler des différentes bêtises. J’ai pu m’adapter à de nombreuses choses après mon accident mais il est évident qu’on peut difficilement changer le tempérament. Ce dernier a donc déterminé la construction de mes projets et cette recherche d’indépendance.
Le 27 juin dernier, tu as partagé sur Facebook une vidéo de ton saut en parachute. C’est à la fin de cette vidéo que tu as annoncé la sortie de ton livre à la rentrée, après quatre mois d’absence sur les réseaux sociaux. Comment s’est passé le processus d’écriture mais aussi de co-écriture avec Emmanuelle Dal’Secco ?
Sam : On a passé deux week-ends à enregistrer toute l’histoire qu’elle a ensuite retranscrit par écrit. Par la suite nous avons correspondu par mail pour affiner, organiser et enrichir les textes.
« Avance, bordel » est à la fois un récit autobiographique qui nous permet de mieux comprendre ton parcours, et un récit d’aventures avec le déroulé de tes deux premiers roadtrips. Je trouve que c’est aussi un ouvrage de vulgarisation intéressant pour mieux saisir les enjeux de ta condition physique, une sorte de « Guide du tétra pour les nuls ». Tu avais envie de sensibiliser le grand public à ce sujet ?
Sam : J’ai accepté la demande de l’éditeur car je trouve qu’il y a un vide dans la connaissance de nos conditions. Dans ce récit, on parle de tétraplégie car c’est ma condition. Je trouve important que chaque domaine de la société soit mis en lumière pour alimenter la compréhension collective, j’espère que ça permettra d’éviter les préjugés et les amalgames.
Tu nous confies que sous tes airs de mec cool, tu as parfois la rage au ventre et que tu es souvent en colère. Mais ce combat intérieur n’est pas un cri de rage. C’est ton moteur pour avancer dans la vie. J’ai trouvé ce passage très inspirant ! Ces confidences sont-elles une façon de nous dire qu’il ne faut pas se laisser abattre même quand on traverse des périodes difficiles ?
Sam : Je sais pas qui a dit que la vie était facile mais pour moi c’est cet imprévu qui donne de la saveur aux choses. Dans la contrainte, tous nos sens sont en éveil et nos actions prennent du sens.
Cela fait deux mois que ton livre est sorti. Comment sont les retours des gens en général mais aussi de tes proches, notamment ta maman ? Quel était ton objectif principal avec ce livre et l’as-tu atteint ?
Sam : Les retours m’ont beaucoup touché, j’ai entendu que le ton était juste et sans tricherie, c’est ce que je cherchais. Je ne voulais pas mettre en avant un personnage mais une dynamique collective, mon histoire est un prétexte.
Dans le livre, tu nous expliques la genèse du projet Sam fait rouler et tout l’eco-système qui s’est créé autour. Le roadtrip prend une dimension encore plus importante avec l’idée de partager les bonnes pratiques en termes de handicap entre les continents européen et américain. Sais-tu si des équipes de chercheurs français vont mettre en application des solutions que tu as ramenées de ton voyage ?
Sam : Notre réseau s’étoffe et nous permet de proposer toujours plus de choses aux bonnes personnes (universitaires, politiques… ). On a essayé, avec tout ce que l’on a récolté, de suggérer, sans avoir la prétention de donner les réponses.
Pas facile de trouver l’auxiliaire de vie idéal pour t’accompagner au long cours. Tu cites trois critères incontournables : être bilingue en anglais, professionnel de santé et prêt à lâcher son travail pendant une longue période. Et un « tempérament stable, aller de l’avant mais pas trop envahissant ». Comment se sont passés ces recrutements dignes de castings ? Qu’aurais-tu fait si en plein milieu du désert, tu t’étais aperçu que tu avais fait le mauvais choix sur une personne ?
Sam : Une fois que la décision est prise, ce n’est jamais le mauvais choix, c’est ce que tu vas proposer à ton co-équipier qui va conditionner la suite de l’aventure. Chaque personne est pleine de ressources et à nous sur le terrain de les faire ressortir, il n’y a pas de marche arrière envisageable.
Tu nous parles aussi des auxiliaires de vie qui s’occupent de toi à domicile. Leurs conditions de travail sont « bancales », certains font preuve de maltraitance envers les personnes en situation de handicap et tu conclues en disant que tu rêverais d’un robot d’assistance comme au Japon. La situation est si grave que ça en France ? Que faudrait-il améliorer selon toi ?
Sam : Le sujet est récurrent et présent dans tout le milieu médical. En priorité : être formé, mieux rémunéré et reconnu serait déjà une bonne base.
Tu fais la comparaison entre le regard différent porté sur ton projet selon les continents. Je cite : « En France, c’est plutôt : « Tu l’as eu comment ton pognon ? Et tu les trouves comment tes infirmières ? ». (…) Mais, ici, j’incarne l’American dream qui assure que chacun, par son travail, son courage, sa détermination, peut devenir prospère. » En tant que blogueurs voyage, nous sommes nous aussi régulièrement confrontés à ce genre d’attitude de la part de nos compatriotes (voir notre article). Comment expliques-tu cette différence de regard ?
Sam : J’ai toujours pas compris, mais je crois que c’est un mélange d’histoires et d’organisations sociales…
Pour tes 30 ans, tu t’autorises un détour pour souffler tes bougies en Alaska. Voilà qui est peu commun et qui fait rêver ! Quel souvenir gardes-tu de ce moment ? Tu te vois dans un endroit aussi magique pour ton 40ème anniversaire ?!
Sam : L’instinct nous mène vers les extrêmes. Il se trouve que pour les 30ans j’étais sur le Cercle Polaire, une bonne partie de coïncidences… Avant les 40, je réfléchis à une connerie à faire pour les 33.
En avril 2018, quelques mois après ton roadtrip aux Etats-Unis, tu as fait partie de la délégation officielle qui a accompagné Emmanuel Macron à Washington. Tu as d’ailleurs été récemment invité à l’Elysée pour faire le bilan de cette visite d’Etat. Est-ce que ta présence a permis de faire avancer le dossier sur le handicap ?
Sam : Ma présence non, mais c’est une symbolique importante et les choses avancent à travers ça aussi.
Pour ton deuxième roadtrip, c’est Lise ta compagne qui vient avec toi et qui assure le rôle d’auxiliaire de vie. Tu écris « Lise n’est pas mon « aidante ». Je refuse qu’elle le devienne… ». La frontière est pourtant infime entre petite-amie et auxiliaire, et passer quatre mois non stop dans l’espace confiné de ton camion ne doit pas toujours aider. Comment avez-vous fait pour gérer ce duo particulier ? Ferez-vous des choses différemment pour votre prochain roadtrip en Amérique du sud, début 2020 ?
Sam : C’est un travail de tous les jours pour affiner nos positions. La base est d’avoir une période définie où chacun d’entre nous s’engage pour un temps donné, ce n’est pas une situation à durée indéterminée. Quand je suis chez moi, j’ai une équipe de soignants et d’auxiliaires qui m’aident au quotidien.
« Occupe-toi de ton cul avant de proposer ta vie toute bancale à d’autres ! » Tu dis cela des gens qui voudraient que tu aies un enfant. Personnellement, je te remercie car tu as résumé en une phrase ma philosophie de vie ! lol
Sam : Tout est dit !
En 2020, tu pars pour explorer l’Amérique du sud et tu as pour projet de devenir le « premier tétra en Antarctique ». A force de voyager, tu auras posé les roues de ton fauteuil partout sur la planète ! Si Thomas Pesquet, que tu as déjà rencontré, te propose une virée dans l’espace, tu serais prêt à devenir le premier tétra sur la lune ?!
Sam : Si l’équipe est sympa, pourquoi pas. Je ne suis pas un homme à exploit mais j’aime les défis accompagné des plus belles personnes.
Florian et Laurent, alias les Coflocs, vont te suivre pour réaliser un documentaire de 52 minutes sur ce troisième roadtrip. Ils t’avaient déjà interviewé pour leur documentaire « Génération tour du monde », mis en ligne en septembre 2018 sur leur chaîne YouTube. Quand peut-on espérer voir ce nouveau film ?
Sam : Il devrait y avoir un an de tournage, donc peut-être pour l’été 2021.
Un grand merci Sam pour cette interview qui, nous l’espérons, inspirera de nombreux lecteurs ! Alors avançons, bordel !
Et si vous ne l’avez pas vu, nous vous invitons à découvrir ci-dessous le superbe documentaire des Coflocs « Génération tour du monde », dans lequel apparaît Sam !
2. Interview d’Emmanuelle Dal’Secco, co-auteure du livre « Avance, bordel ! »
Bonjour Emmanuelle ! Comme nous, j’imagine que tu suis le projet de Sam fait rouler depuis ses débuts. Comment en es-tu arrivée à co-écrire le livre de Samuel et l’avais-tu déjà rencontré auparavant ?
EDS : En tant que journaliste pour le media handicap.fr, j’avais en effet suivi son épopée mais sans jamais le rencontrer. C’est Michèle-Amélie Favre qui nous a mis en contact. J’ai rencontré Sam le jour même où il est revenu de son périple asiatique, à l’occasion de la première du film Génération Tour du monde, à Paris. Il avait des milliers de kilomètres dans les pattes mais je l’ai trouvé hyper dynamique, tout frais. Il m’a bluffée. Je me suis dit qu’un type comme lui allait forcément être inspirant.
Ce n’est pas la première fois que tu te prêtes à l’exercice de la co-écriture d’un livre, comme en témoignent les nombreux récits de Philippe Croizon. Qu’est-ce qui te plaît dans cet exercice ? Le processus a-t-il été différent avec Sam ?
EDS : J’adore écrire, c’est mon fonds de commerce depuis 26 ans, en tant que journaliste, mais l’écriture d’un livre, c’est la marche au-dessus. Nous avons fait deux week-ends d’enregistrement avec Sam, environ 150 fichiers audio, un sacré puzzle, tout en désordre, j’ai dû ensuite donner à sa parole un « corps littéraire » puis assembler les récits, créer le suspense…
C’est chaque fois différent car chacun a sa propre personnalité, il faut que je m’adapte, en étant la plus souple possible pour respecter la « touche » de chacun. Cela prend des mois, tous mes week-ends, toutes mes nuits après ma journée de travail. C’est un exercice intense qui exige une immense empathie et oblige à se mettre à la place, presque à entrer dans la peau de l’autre. C’est comme une mère porteuse qui porte un bébé puis le rend à ses « vrais » parents au moment de la promotion. Lorsque le protagoniste se l’approprie comme s’il l’avait lui-même écrit, c’est que j’ai fait le job !
J’ai lu sur le site des éditions Dunod que l’histoire de Sam t’avait permis de dépasser ta peur de prendre l’avion ! Ecrire sur des personnalités inspirantes, ça permet aussi de se donner un coup de boost ?!
EDS : Après avoir vécu, ado, en Argentine, cela fait plus de 20 ans que j’ai une peur bleue de l’avion et je ne voyage qu’en train et donc plutôt en Europe.
Pour le livre de Sam, j’ai passé des heures sur Google Maps à suivre son itinéraire pour m’imprégner des paysages qu’il avait traversés. Et je me suis dit que c’était un beau gâchis et qu’il me fallait à mon tour repartir à la découverte du monde. Si lui avait franchi tant d’obstacles, je pouvais le faire aussi.
Trois jours après avoir remis le manuscrit à l’éditeur, je me suis acheté un billet d’avion pour la Malaisie. Le grand saut, 15 heures de vol ! J’ai eu peur tout le long, je n’ai pas fermé l’œil une minute mais je l’ai fait. Et compte bien continuer.
J’ai la chance de côtoyer des personnalités extrêmes, comme Sam ou Philippe Croizon, qui nous apprennent à repousser toujours plus loin nos limites. Ce sont forcément des exemples très « thérapeutiques ».
3. Interview de Michèle-Amélie Favre, consultante pour le projet Sam fait rouler
Michèle-Amélie, tu es l’un des piliers de l’aventure Sam fait rouler. Même si tu restes discrète, tu interviens à plusieurs moments clés du récit et il était impensable de conclure cette interview sans te poser quelques questions ! Peux-tu présenter ton parcours professionnel et ce que tu fais exactement aujourd’hui ?
M-A.F : Merci Handilol ! J’ai fait mes armes dans le monde de l’édition de logiciels où la réactivité et l’adaptabilité sont de mise. Experte en Stratégie, Marketing et Communication, j’ai piloté des services notamment au sein de startups, où j’ai eu l’habitude, dès mon premier poste, de tout développer à partir d’une feuille blanche. J’ai débuté ma carrière à Grenoble, avant de rejoindre la capitale puis de m’installer sur Lyon, où je suis actuellement basée.
J’ai décidé de voler de mes propres ailes en créant mon cabinet de conseil LOXO, qui est un laboratoire d’idées, après la naissance de mon fils. J’occupais alors un poste stratégique dans les fusions-acquisitions, en tant que N-2 du Président. J’ai connu la crise de sens que l’on appelle « brown-out » : c’est en prenant un congé parental que j’ai pris conscience qu’un retour aux fondamentaux et à plus d’humanité dans mon activité étaient pour moi primordial. D’où le choix de ma baseline : « Donner du sens ».
Aujourd’hui, je conseille et j’accompagne en tant que consultante et mentor des entreprises, des startups (en incubateur ou non), des étudiants entrepreneurs, des indépendants et des particuliers pour les aider à dénouer des points sensibles, développer leur stratégie et leur positionnement, travailler sur leur image, créer du sens dans la mise en place de leurs projets et actions, en mêlant créativité et innovation.
Comment s’est passée ta rencontre avec Samuel et étais-tu déjà concernée par le handicap auparavant ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de l’accompagner dans son projet ?
M-A.F : J’ai rencontré Samuel en juillet 2016. Un ami qui devait réaliser son site Internet m’a contactée pour la partie communication et rédactionnelle. Dès notre première rencontre, j’ai immédiatement saisi sa détermination et cela m’a beaucoup plu. Je ne l’ai jamais vu avec son fauteuil roulant : j’ai juste vu un jeune homme avec une force de vie et une volonté incroyables.
Je sortais d’une mission pour une startup qui créait un service digital dans le secteur du tourisme, en lien avec l’accompagnement des personnes non-voyantes. C’était mon premier contact avec le handicap. Auparavant, je n’avais jamais été directement concernée, dans ma vie personnelle ou professionnelle, même en tant que manager et je le déplore (on n’en parlait pas, encore moins de recrutement de personnes handicapées !). On me demande souvent pourquoi je m’engage en faveur du handicap, à quoi je réponds : « je suis blonde à lunettes… ». Et pourquoi ne devrais-je pas m’engager puisque la cause me tient à cœur ? Dans mon enfance, j’ai vécu le harcèlement scolaire en tant que « zèbre ». Je mesure ce que le mot « différence » veut dire. Je l’accorde aujourd’hui à « bienveillance ».
Quand Samuel m’a parlé de son projet, j’ai immédiatement vu le potentiel : il fallait que son aventure inspire et serve au plus grand nombre. Comme j’aime à le répéter, Sam Fait Rouler a fonctionné grâce à une complémentarité, une collaboration efficace, et aussi et surtout car tout a été très authentique et sincère dès le départ. Nous n’avons jamais triché. L’objectif dépassait nos propres individualités : il avait une visée collective, celle d’améliorer le quotidien des personnes handicapées au travers des bonnes pratiques et innovations qui seraient détectées à l’étranger et que nous pourrions adapter en France. En cela, c’est d’une réelle aventure qu’il s’agit et qui va bien au-delà d’un simple accompagnement. Humaine avant tout, mais aussi entrepreneuriale et militante. Je ne me suis jamais posée la question du « pourquoi » : j’ai tout de suite eu l’intime conviction et intuition qu’il fallait mener ce projet. Lors d’un récent plateau TV sur CNews auquel Samuel participait, un invité a eu une parole très juste : « en écoutant Samuel, on comprend l’élan de solidarité qui s’est créé autour de lui ». Et là, je me suis dit : « c’est exactement ça, il a tout compris ».
Quel est ton meilleur souvenir de cette aventure ?
M-A.F : Celui à venir ! Car je suis certaine qu’il y en aura encore beaucoup…
Il y en a tellement… même s’il est vrai que partir en visite d’État à Washington avec le Président de la République a été tout simplement inouï et inédit !
Cette aventure avec Samuel est si riche et m’a tellement apportée, humainement, intellectuellement. Je crois profondément qu’elle nous a tous grandis. Personnellement, elle m’a révélée et je ne me suis jamais autant épanouie. Je songe à mes vieux jours : elle restera ancrée à tout jamais.
Vous avez déjà lu « Avance, bordel » ou cette interview vous a donné envie de le faire ?
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Cet interview est génial, Sam est vraiment un exemple et vous, nous, convient tout à fait, que ce soit le thématique voyage, fauteuil ou psychologie, dans touts les cas il est un exemple pour tous , d’autant qu’il est resté simple, il répond toujours quand on lui pose une question, prend le temps de liker sous un simple mot laissé sous un de ses postes que ce soit sur youtube , insta ou Facebook. Il représente la force, le courage, la détermination, la gentillesse, c’est un exemple à suivre sans hésiter et il convient parfaitement à votre propre ligne de conduite !